jeudi 22 janvier 2009

explication de texte

extrait de : Une politique de l'inaperçu, par Catherine Kintzler

comment démanteler les services publics en douceur :

Cela s'énonce en termes de stratégie et d'évitement des risques. Dans les stratégies préventives, on notera par exemple l'affaiblissement des corporatismes
.

Qui serait en désaccord avec ce louable objectif ? Sauf que la suite précise vraiment de quoi il s'agit :

«Cette politique [d'affaiblissement des corporatismes] peut prendre diverses formes : garantie d'un service minimum, formation d'un personnel qualifié complémentaire, privatisation ou division en plusieurs entreprises concurrentes, lorsque cela est possible.» Ou bien : «Il est souhaitable, par exemple, de limiter les réductions de salaire aux fonctionnaires civils et d'accorder une aide bien adaptée à des familles pauvres. Cette stratégie permet de gagner des soutiens sans en perdre, puisque beaucoup de fonctionnaires civils auraient été de toute façon hostiles à l'ajustement.»

Comme c'est bien clair ! Diviser pour régner !

Et la conclusion de C. Kintzler :

"Baissez la qualité de l'enseignement graduellement et au coup par coup, en dissociant autant que possible les établissements et en vous gardant bien d'introduire une sélection. Cette mesure permettra à terme de rendre l'école exsangue
de façon indolore et de tourner les familles vers la marchandisation de l'enseignement – comme on l'a déjà fait pour l'eau, les télécoms, les énergies, comme on est en train de le faire pour la santé. La voie est tracée."

L'article dans son intégralité est à lire sur Mezetulle - Blog de Catherine Kintzler (clic)


à lire aussi, "La faisabilité politique de l'ajustement" par Jachri sur Le Post.fr

mercredi 21 janvier 2009

La faisabilité Politique de l'Ajustement (vidéo première partie)



pour faire passer la pilule:


"Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité
baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement. Et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais
non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population."
in cahier de l'OCDE, La Faisabilité de l'Ajustement, par Christian Morisson

Vous trouverez l'intégralité du texte chez Daniel Calin, ce passage précis à la page 32...
Pour un résumé du livre "Main basse sur l'école", c'est ici...

La faisabilité Politique de l'Ajustement (vidéo deuxième partie)

... comment la gauche a abandonné les questions politiques concernant l'Education et comment le gouvernement en place, sous la coupe de Xavier DARCOS s'ingénie à casser le service publique d'Education en privilégiant entre autres l'essor des écoles privées au détriment des écoles publiques avec des interviews de Sandrine Mazetier, député PS du XIIe, vice-présidente chargée de l'Education et Muriel Fitoussi, co-auteur avec Eddy KHALDI de "Main basse sur l'école publique"...

un petit découpage pour vous guider...
2:03 à propos d'un débat fantôme...
2:20 début de l'historique
4:11 "Il pourra y avoir plusieurs écoles dans la République: c'est la Liberté! Mais il ne peut y avoir qu'une école de la République!" P. Mauroy
6:48 S. Mazetier, député PS
7:21 à propos de niches fiscales
7:54 des cours privés subventionnés par nos impôts
9:05 à propos de décentralisation, commencée avec la gauche...
11:00 à propos de l'aide personnalisée: "faire rentrer dans les têtes que la lutte contre l'échec scolaire ne doit pas se faire à l'école..."
11:58 quand les établissements privés s'implantent dans les banlieues en se réservant le choix des élèves...
13:50 M. Fitoussi à propos du plan banlieue...
14:20 à propos de laïcité ...
15:10 à propos de Rased...




La casse du Service public d'Education ...

... programmée depuis 1996

paru sur Agora Vox, écrit par Paul Villach (28 mars 2008)

Une dizaine de milliers de postes supprimés à la rentrée prochaine ! Des établissements scolaires sont entrés en ébullition. Cette révolte qui couve va-t-elle ressembler aux autres ? Car on en avait bien le soupçon. Mais on ne pouvait pas le croire. Le respect de l’adversaire conduit à garder un peu de retenue à son égard. Le suspecter de tant de noirceur et de cynisme suppose qu’on le retranche de la communauté humaine. Alors on ne veut pas s’y résigner jusqu’au jour où on tient la preuve entre ses mains.

Mais, jusque-là, les faits ont beau s’accumuler, on se refuse à franchir le cap. On prend des précautions. On emprunte leur formule aux astrophysiciens confrontés à une série de phénomènes dont ils ne perçoivent pas l’origine ou la cause : la course erratique de cette planète est incompréhensible ? On émet alors l’hypothèse : tout se passe comme si...

Il en est de même avec l’Éducation nationale depuis une dizaine d’années au moins : tout se passe comme si... Un esprit raisonnable ne cesse, en effet, d’aller de stupéfaction en stupéfaction devant tant de conduites extravagantes. Mais les faits, qu’on le veuille ou non, s’enchaînent avec une logique qui atterre : elle va tellement à l’encontre de ce qui serait attendu.

1- Le savoir méprisé
On dirait ainsi que, paradoxalement, dans l’institution chargée de sa diffusion, le savoir est méprisé. Les élèves passent en classe supérieure sans avoir le minimum de connaissance requis. Les examens sont donnés en fonction non d’un seuil minimal de savoir, mais d’un pourcentage de candidats décidés en haut lieu qui prouve d’abord le bon fonctionnement de l’institution.

Les socles de savoir minimal sont revus à la baisse : des disciplines, comme les Lettres classiques sont délibérément éliminées, parfois au profit du sport. D’astucieuses incompatibilités sont instituées, soit entre les disciplines, soit entre les horaires : si tu fais natation, tu ne peux faire du latin ; si tu choisis allemand, tu dois renoncer au latin qui est enseigné à la même heure. Des erreurs sont sciemment glissées dans les programmes : on veille, par exemple, depuis vingt-cinq ans à ce qu’un élève ne puisse comprendre quoi que ce soit à l’information et aux médias.

2- Les conditions de travail méprisées
Au savoir méprisé paraît correspondre un égal mépris pour les conditions de travail elles-mêmes. Les fins d’années scolaires commencent dès la fin mai, parfois avant. Les conseils de classe sont précoces ou alors les examens organisés obligent à fermer l’établissement. Le mois de juin est la plupart du temps un mois qui compte pour du beurre.

Mais il en est de même dans l’année quand les conseils de classe sont fixés en novembre pour le premier trimestre, en mars pour le second. Sous prétexte d’attribuer un nombre égal de jours entre les trois trimestres, il arrive que le second trimestre commence au début décembre et le second à la mi-mars. On ignore le fonctionnement psychologique de l’élève qui après le conseil de classe qui vient de faire le bilan de son trimestre, éprouve fort normalement le besoin de souffler : les trois semaines avant les vacances de Noël ou de Printemps connaissent donc un relâchement. On ne court pas 5 km de plus après un marathon. L’élève attend le retour de janvier ou d’avril pour repartir.

Que dire de l’examen de certification d’allemand en troisième qu’on fixe un 27 mars quand il reste trois mois de travail ? Pourquoi priver les élèves de tout ce temps qui pourrait être si utile à l’assimilation ? Après l’examen, vont-ils continuer à fournir l’effort attendu ?

Le silence autour des classes n’est pas assuré : on travaille dans le bruit. Ça braille dans les couloirs ou sous les fenêtres dans la cour : des cours ne commencent pas à l’heure et le vacarme de la récréation continue. Ou alors le bruit vient de la salle voisine où un prof s’égosille dans un charivari empêchant toute attention. Et le comble, ce sont les élèves qui se plaignent en conseil de classe des « bavardages » que des professeurs ne savent pas contenir !

3- La règle méprisée
Il faut dire que le mépris de la règle peut être aussi la règle. Il suffit d’un élève dans un cours pour le perturber si toute sanction est interdite. Or le droit d’ « exclusion ponctuelle de la classe » prévu par la circulaire du 11 juillet 2000 peut être arbitrairement interdit localement aux professeurs. Une petite frappe peut se sentir soutenu par le bureau de la vie scolaire et même le chef d’établissement, et jouer l’indicateur ou le provocateur.

Mais il arrive aussi que ce soient les professeurs eux-mêmes qui ne souhaitent pas rédiger de rapport écrit sur les conduites inacceptables dont ils souffrent dans leur classe. Ils ont peur de se voir reprocher de ne pas « tenir leur classe » ou, au contraire, par compensation, ils pratiquent la surenchère dans l’humanitarisme dévoyé pour se faire valoir tant auprès de l’administration qu’à leurs propres yeux. C’est ainsi que l’on mélange voyous et élèves méritants sous la même appellation d’origine non contrôlée d’ « élèves en difficulté ».

Il n’existe, en général, dans un établissement, qu’une infime minorité d’élèves récalcitrants. Mais on les laisse prendre leurs aises et empoisonner la vie de tous. Le conseil de discipline tombe en désuétude, on préfère réunir un comité informel appelé par exemple "conseil de remédiation" : ça ne laisse pas de trace réglementaire au-dehors qui risquerait de ternir l’image de l’établissement et surtout celle de son chef soupçonné par le rectorat de ne pas savoir « tenir son établissement ».

On ne remédie donc à rien du tout. La violence s’installe durablement. Il reste à courir après les euphémismes et à appeler les agressions quotidiennes des « incivilités » pour en dissimuler la gravité. Quand on apprend qu’un professeur a giflé un élève pour avoir été injurié, c’est le professeur que son administration lynche en public et que le père de l’élève fautif traîne en justice. Et quand une professeur échappe de peu à la mort dans une tentative d’assassinat après avoir alerté sa hiérarchie comme elle l’a pu, l’administration est exonérée de toute responsabilité.

4- Le professeur méprisé
Ainsi, l’administration donne-t-elle l’exemple au besoin. Elle viole allègrement le règlement en refusant toute protection statutaire à celui qui est attaqué à l’occasion de ses fonctions, quand la loi lui en fait un devoir. Recrutés parfois sans avoir un niveau culturel décent, certains chefs d’établissement montrent par reconnaissance sans doute envers l’institution qui les a reconnus, de réelles dispositions en matière de brutalité.

Pour parvenir à leurs fins, la falsification n’est pas un problème pour eux, pas plus que la calomnie. Une sanction peut même être infligée sans raison à un professeur qui s’oppose à cette débâcle pour le faire taire. Tout paraît permis à ces responsables puisqu’ils peuvent agir en toute impunité. Ils ont l’appui non seulement de leur hiérarchie, mais même de la justice qui, par les temps qui courent, court à leur secours si d’aventure ils ont à répondre de leurs agressions devant un tribunal. Mais, même en cas de condamnation, ils restent à leur poste pour poursuivre leur triste besogne.

La stratégie machiavélique de l’OCDE
On a beau être ingénu, tant de continuité dans l’effort pour provoquer et accroître le chaos au cœur du service public d’Éducation finit par laisser supposer une stratégie délibérée de destruction. Mais l’idée paraît si folle. En fait, elle ne l’est pas. Un lecteur a laissé en commentaire d’un article précédent (1) les références d’un rapport de Christian Morrisson, expert de l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économiques, daté de... 1996, intitulé « La faisabilité politique de l’ajustement » (2).

Peut-être l’a-t-on remarqué, le mot « ajustement » est aujourd’hui dans toutes les bouches gouvernementales et patronales, comme le dogme d’un catéchisme. Ce mot modeste et inoffensif est, en réalité, un leurre. Il appartient à une tradition de langage politique par euphémisme compréhensible des seuls initiés, comme l’était l’expression « solution finale » de sinistre mémoire. Ce titre apparemment anodin désigne en fait une destruction en douceur du service public d’Éducation. Il vise à masquer la violence de l’objectif : « ajustement » veut dire ici destruction et « faisabilité politique » signifie prévention des révoltes susceptibles d’être provoquées par cette destruction.

En somme, ce titre mystérieux désigne tout simplement la stratégie astucieuse conçue pour opérer dans les pays de l’OCDE des contre-réformes structurelles et désengager le budget de l’État des services publics sans provoquer de révoltes populaires. Ainsi est-il recommandé non « la baisse de la quantité » qui déclencherait des révoltes, mais « la baisse de la qualité » dans certains établissements et pas dans d’autres pour rendre insensible aux familles la destruction programmée du service public d’Éducation. Voici un extrait éloquent de la page 30 du rapport que le lecteur avait cité :

« [...] Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. »

Si l’on avait encore quelques doutes sur les raisons du chaos qui s’est installé durablement dans l’Éducation nationale depuis dix ans, ils sont levés. Il s’agit bien, comme le conseille cet expert de l’OCDE, de ruiner progressivement la qualité de l’École publique pour introduire peu à peu une privatisation qui s’imposera comme la seule planche de salut quand la vie dans les établissements ne deviendra plus supportable. À bon entendeur salut ! La casse du service public que laissaient supposer toutes ces conduites irrationnelles est bien programmée à terme selon un plan méthodiquement réfléchi depuis 1996. Les défenseurs du service public d’Éducation ont quelques raisons de s’émouvoir.

Paul Villach
(1) « Un arrêt de Cour de cassation qui devrait alarmer tous les démocrates », Agoravox, 14 mars 2008.
(2) OCDE, CAHIER DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE N° 13, 1996, page 30.

lire l'article sur Agora Vox (La casse du service public...)

jeudi 15 janvier 2009

Evaluations CM2, lettre à l'IEN


Objet : Epreuves de 3ème année de cycle III dites « Evaluations Nationales CM2 ».

Monsieur,

J’ai bien reçu ce jour, mercredi 14, vos instructions pour soumettre l’ensemble de ma section de 3ème année de cycle III aux épreuves sus-dites.

Fort de mon expérience, je considère que le nombre de jours d’enseignement qui aurait précédé ces épreuves, soit soixante-huit, n’aura pas été suffisant, pour que les enfants passent l’intégralité de ces nouvelles « épreuves » dans des conditions correctes de réussite.

De surcroît, je note qu’il faudra désormais annoter ces épreuves en choisissant entre deux termes : « acquis » ou « non acquis », termes extrêmement réducteurs et en totale contradiction avec les instructions et leur esprit que jusqu’ici vous n’avez pas manqué de défendre et du bien-fondé desquels je reste convaincu : Cet aspect lapidaire et d’irréversibilité m’offusque pour le moins.

Aussi, et parce que j’ai délégation des familles pour enseigner avant de sanctionner, sur ce temps contraint, dévolu à l’Education Nationale et que nous avons malencontreusement réduit, je ne soumettrai la cohorte de CM2 qu’aux épreuves que je jugerai suffisamment enseignées, fût-ce en plusieurs fois et aux dates que je jugerai opportunes, étant entendu que les résultats obtenus seront joints, comme il se doit, au dossier de chaque élève, à la veille de son entrée en 6ème (préalablement à la commission d’entrée).

Je préférerais de loin, car plus instructif, un retour aux évaluations d’entrée de 6ème qui, menées par des professeurs ne connaissant pas les élèves et inconnus d’eux, offraient à tous le mêmes chances de réussite sans préparation préalable possible et, sans distinction d’origine, présentaient un aperçu plutôt objectif des connaissances de la classe avec laquelle les professeurs allaient travailler.

Je soulignerai pour finir l’incongruité de cette prétention à vouloir évaluer les acquis dans le cadre des nouveaux programmes, eux-mêmes « planifiés » sur trois ans… dans les six mois qui suivent leur mise en place.

Monsieur l’Inspecteur, la présente démarche me pèse. Elle n’est dictée que par ma volonté de tenir l’engagement que j’ai signé, au début de ma carrière, de travailler à la réussite de chaque enfant qui m’est confié, ce qui doit être fait avec clairvoyance, pugnacité, mais sans précipitation.

Il serait réducteur de faire croire que l’âge de dix-onze ans ne doit être que celui des bilans.

Il est celui de la construction et de l’espérance.

Avec tout mon respect,

Cordialement, Soubès, le 14 janvier 2009

vendredi 9 janvier 2009

AG du 9 janvier au théâtre de Clermont...

La présence d’une soixantaine de personnes, et ce, malgré les difficultés de communication avec la totalité des écoles du secteur, montre que la mobilisation des enseignants de la circonscription est forte. Il s’agit à présent de s’organiser :
  1. Trouver des idées

  2. Prendre des décisions

  3. Informer et mobiliser les parents

Propositions tous azimuts :

- avoir à chaque AG de Montpellier au moins un représentant de chaque secteur (Paulhan, Clermont, Montagnac, Lodève, St André, St Etienne de Gourgas-secteur-à-lui-tout-seul…) pour faire remonter et redescendre les infos.

- Il est important de multiplier et d’échelonner les actions (grèves, manif, nuit des écoles, pétitions…)

Constatations :

  1. dans certaines écoles, il y a encore une demande d’information de la part des parents, dans d’autres, l’info reste insuffisante.

  2. même chose pour les élus.

- Il faudrait compiler les constats d’irrégularités dans les écoles pour mettre en relief les inégalités entre les communes

►réaliser un dossier destiné à sensibiliser les élus.

- Organiser une manifestation sur Lodève en conviant les élus et en sollicitant une rencontre avec le député :

  1. passer aussi par le sous-préfet

  2. préparer une pétition parents/enseignants à remettre à cette occasion

- Organiser une nouvelle nuit des écoles sur la circonscription et faire remonter l’initiative vers l’intersyndicale et les fédérations de parents pour qu’elles essaiment éventuellement dans le département.

- Habiller les écoles de banderoles… et même les voitures ! (on peut facilement écrire des slogans sur les vitres avec des feutres-craies)

- Soutien à Bastien Cazals : chacun pourrait demander au Trésor Public d’opérer un versement (0,50 ou 1€) mensuel de son propre salaire vers celui de Bastien. Harriette s’occupe de rédiger une lettre-type.

Il est rappelé qu’une caisse de soutien existe aussi et qu’on peut faire des dons au SNUipp en précisant au dos du chèque «à B. Cazals»

Décisions :

-Mettre des banderoles sur les écoles

-Organisation d’une manif sur Lodève le samedi 24 janvier (Sébastien s'occupe de prendre RV avec le député et un petit comité organisateur (qui?) de définir les modalités de la mobilisation (horaire, contact avec le sous-préfet.)

-Nuit des écoles programmée pour le vendredi 16 janvier :

  1. Les écoles qui le désirent, peuvent se réunir par secteur.

  2. Mobilisation des parents sur les manif du 17, du 24 et du 29 janvier

  3. Production d’une pétition à faire circuler pendant la semaine et à donner au député (Christophe diffusera des modèles sur le blog)

  4. Fabrication de banderoles pour les manif et/ou pour l’école

- Les représentants de secteur (auto-)délégués aux AG départementales sont : à préciser